Engagement à l'égard de la réconciliation

L’engagement de la SCÉ à faire progresser la réconciliation et la souveraineté autochtone

Mai 2024 

En 2016, en réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, la SCÉ s’est engagée publiquement à intégrer la réconciliation dans ses valeurs, ses principes et ses pratiques. (Voir la déclaration d'engagement du mai 2016.)

La SCÉ s’efforce d’être une organisation inclusive et reconnaît que nous avons l’obligation de réfléchir continuellement à notre rôle en tant qu’organisation, et en tant qu’évaluateurs et évaluatrices, pour faire progresser la réconciliation au sein de notre Société et de la profession.

Le premier principe directeur de la CVR en matière de vérité et de réconciliation stipule que « La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) est le cadre pour la réconciliation à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la société canadienne. » La SCÉ reconnaît et soutient les droits des Premières Nations, des Inuits et des Métis du Canada à la souveraineté et à l’autodétermination, et s’engage à s’attaquer à l’oppression coloniale et systémique et aux iniquités qui en découlent.

Nous reconnaissons qu’historiquement, notre travail en tant qu’évaluateurs et évaluatrices a été influencé par des idéologies et des pratiques coloniales, et que la profession d’évaluateur et d’évaluatrice a causé du tort en imposant des valeurs et des approches non autochtones aux peuples, aux communautés et aux organisations des Premières Nations, des Inuits et des Métis. La SCÉ s’engage à corriger les iniquités historiques en remettant en question le racisme systémique au sein de sa propre organisation, de sa profession et de l’ensemble de la société canadienne.

Nous nous efforcerons de parvenir à une réconciliation transformatrice - allant au-delà de la réparation des torts historiques, et mettant l’accent sur l’autodétermination autochtone et la justice pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis au Canada, d’une manière conforme aux principes de la DNUDPA.

Nous chercherons à établir des relations de confiance avec les membres, les communautés et les organisations des Premières Nations, des Inuits et des Métis, dans un esprit de respect et de réciprocité, et nous aborderons ce travail avec humilité. La SCÉ s’efforcera de créer des espaces culturellement sûrs et respectueux dans toutes les réunions parrainées ou organisées par la SCÉ et ses sections.

Nous reconnaissons qu’en tant qu’organisation et en tant que membres individuels de la profession d’évaluateur et d’évaluatrice, nous sommes responsables de notre propre processus de réconciliation. La SCÉ travaillera en collaboration avec ses collègues inuits, métis et des Premières Nations pour s’assurer que son conseil d’administration, ses sections et ses membres ont accès à des occasions d’éducation, de réflexion et d’engagement respectueux pour nous permettre de connaître l’histoire de la colonisation au Canada et d’explorer les changements à apporter à notre pratique d’évaluation, avec humilité et ouverture d’esprit.

Reconnaissant que la défense des droits et du bien-être des Autochtones est inextricablement liée au lien avec la terre, la SCÉ fera la promotion de la durabilité environnementale et de la justice écologique en tant qu’éléments essentiels de toutes les évaluations, reconnaissant que nous avons tous et toutes l’obligation de protéger la nature et de défendre les principes de la justice environnementale. 

Dans le cadre de ce travail, nous nous efforcerons de veiller à ce que tout notre travail reflète les valeurs professionnelles fondamentales de notre organisation, qui comprennent notre engagement à :

  • Reconnaître la souveraineté autochtone et les protocoles et la gouvernance des détenteurs et détentrices de droits distincts ; s’attaquer à l’oppression coloniale et systémique et aux inégalités qui en résultent, conformément aux recommandations des peuples autochtones, y compris : les principes de la DNUDPA, les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, et les appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et filles les autochtones disparues et assassinées ; et
  • Protéger l’ensemble de la nature en promouvant la justice écologique et en s’attaquant aux facteurs qui sous-tendent le racisme environnemental, la perte de biodiversité et le changement climatique. 

La SCÉ s’engage à se tenir responsable de la poursuite de ce parcours visant à faire progresser la réconciliation et à combattre le racisme systémique au sein de notre organisation et de notre profession, et à cette fin, nous élaborerons un cadre de suivi et de communication de rapports. 

Nous vous encourageons à lire le Rapport du groupe de travail sur la DNUDPA au Conseil d'administration de la SCÉ du mai 2024. À la suite de ce rapport, la déclaration d’engagement ci-dessus a été adoptée par une motion formelle et la planification du travail pour 2024-2025 tiendra compte des recommandations visant à soutenir les réseaux d’évaluation autochtones et à dialoguer avec eux, ainsi qu’à faire progresser la question de la vérité et de la réconciliation dans le cadre des activités et des processus décisionnels du Conseil d'administration.