Membres de la SCÉ,
Alors que nous nous délectons tous des retombées d’un autre congrès annuel réussi, le Comité C2025 se réunit déjà pour discuter de la planification du prochain congrès. Nous prévoyons une autre excellente occasion de partage d’idées, d’encouragement à la croissance mutuelle et de poursuite de l’élévation de la profession d’évaluation en harmonisation avec les domaines de compétences et les orientations éthiques de la SCÉ. C2024 nous a démontré, à bien des égards, la puissance que nous avons collectivement lorsque nous travaillons ensemble à atteindre ces objectifs.
Cette élévation de la profession passe en partie par une réflexion latérale et créative sur le développement professionnel et personnel. Cette réflexion doit aborder des questions telles que la manière dont nous pouvons rendre la participation au perfectionnement financièrement, géographiquement et socialement plus inclusive; la manière dont nous pouvons continuer à suivre le rythme auquel le domaine de l’évaluation doit se développer; la manière de respecter au mieux les peuples autochtones locaux et leurs territoires et terres ancestrales et de dialoguer avec eux; la manière de servir au mieux les personnes anglophones et francophones impliquées dans l’évaluation; et la manière de relever les défis importants qui existent dans un monde irréversiblement façonné par une récente pandémie et de nouvelles limites au temps, aux ressources et à l’énergie (à la fois humaines et environnementales).
Pour répondre aux attentes du congrès C2025 dans ce contexte, et même les dépasser, nous avons le plaisir d’annoncer que le congrès C2025 se déroulera virtuellement. En organisant un congrès virtuel, nous souhaitons explorer de nouvelles méthodes d’apprentissage, de partage et d’élévation de la profession qui vont au-delà de la simple (et probablement irréaliste) reproduction d’un congrès en personne à travers nos écrans d’ordinateur.
En prenant la décision unanime de tenir le C2025 virtuellement, le Conseil d’administration de la SCÉ était conscient des commentaires forts et divergents des membres sur les avantages relatifs des événements virtuels et en personne. Ce fossé dans les besoins et les préférences est évident au vu des commentaires fournis au Conseil d’administration de la SCÉ par les congressistes et les sections de la SCÉ depuis plusieurs années. Bien que des événements « hybrides » soient parfois proposés, il existe des contraintes techniques, logistiques et financières qui empêchent d’offrir un événement entièrement hybride qui conserve les qualités importantes d’un rassemblement virtuel ou en personne réussi.
Selon les résultats préliminaires du sondage post-congrès du C2024, les événements virtuels sont perçus comme :
Lors de la planification du programme C2025, le comité du congrès prendra ces commentaires à cœur afin de tirer parti de l’accessibilité et de la flexibilité d’un congrès virtuel tout en atténuant la lassitude en ligne et en donnant la priorité à l’engagement. Notre mission (que nous avons choisi d’accepter pleinement) est de sortir des sentiers battus et de réfléchir à de nouvelles méthodes et de nouveaux formats qui créent des opportunités d’apprentissage transparentes, solides et engageantes, attendues du Congrès annuel de la SCÉ.
Cela ne veut pas dire que les événements en personne ne sont plus d’actualité. Les discussions entre les membres du Conseil et les présidences de section régionales au cours de la dernière année ont révélé un intérêt significatif pour des rencontres locales en personne coïncidant avec ou centrées sur des offres virtuelles, organisées au niveau de la section. Il s’agit là d’un développement très intéressant qui pourrait permettre à un plus grand nombre de spécialistes de l’évaluation au Canada, ainsi qu’aux personnes intéressées par l’évaluation, de participer avec leurs pairs à l’élaboration du C2025.
Au-delà du Canada, nombre de nos collègues du monde entier, y compris des Amériques, d’Europe et du Sud, ont manifesté la volonté et la capacité de participer plus activement, offrant ainsi un éventail de perspectives et de connaissances beaucoup plus large que ce qui est accessible autrement. Nous attendons avec impatience davantage de discussions et d’idées qui transcendent les frontières, souvent rendues difficiles par la distance physique.
Si l’on se projette encore plus loin vers le C2026, dont nous prévoyons qu’il se déroulera en personne, les leçons tirées de l’expérience du C2025 s’avéreront extrêmement précieuses. Alors que le contexte et les exigences du congrès annuel de la SCÉ continuent de changer et de se développer (tout comme l’évaluation), nous devons changer et nous développer progressivement pour satisfaire ce nouveau contexte et répondre à ces nouvelles exigences (tout comme les spécialistes de l’évaluation!).
Nous espérons vous voir en ligne en 2025!
Cordialement,
Comité de congrès C2025