Contribution carbone

Protéger l'ensemble de la nature en promouvant la justice écologique et en s'attaquant aux facteurs qui sous-tendent le racisme environnemental, la perte de biodiversité et le changement climatique

Voilà l'une des valeurs fondamentales de l'orientation éthique de la SCÉ, qui s'applique à notre activité opérationnelle ainsi qu'à notre professionnalisme.

Depuis 2018, l'objectif est que la SCÉ devienne neutre en carbone dans ses activités en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en intégrant les compensations dans le budget de son congrès. 

En 2018, la SCÉ a approuvé une motion visant à rendre ses opérations plus écologiques, en commençant par les congrès. Cela a conduit à la création du groupe de travail sur la durabilité. 

En 2019, la SCÉ a réitéré son engagement dans le mandat du Comité sur l'équité, la diversité, l'inclusion et la durabilité environnementale (PO-3). Ce document stipule que, dans toutes ses activités, la SCÉ doit faire preuve d'un leadership proactif en matière de durabilité environnementale, en mettant d'abord l'accent sur les congrès. Cette orientation est également exprimée sous la forme d'un principe stratégique national de la SCÉ, selon lequel la SCÉ vise à être « à l’avant-garde de la durabilité, en suscitant l’harmonisation de nos activités dans divers secteurs en faveur de ce principe et en intégrant des pratiques de plus en plus pérennes au sein de notre organisation ». Cette orientation est intégrée au manuel du congrès depuis 2018 : prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l'empreinte du congrès.

La création du groupe de travail sur la durabilité a joué un rôle central dans l'élaboration d'une Rubrique d'écologisation visant à développer l'attente en matière de durabilité énoncée dans le manuel du congrès de la SCÉ pour les congrès annuels. Cette grille a été utilisée pour la première fois lors du C2019. Depuis 2019, les comités nationaux de la SCÉ et les comités organisateurs des congrès travaillent avec les principes supplémentaires d'atténuation de l'empreinte du congrès et aspirent à apporter une contribution positive. C'est ainsi qu'une contribution de compensation carbone (qui est l'une parmi diverses actions de la Rubrique d'écologisation) a été ajoutée sur une base volontaire en 2019 et est maintenant devenue une routine dans le budget du congrès. À partir de 2024, une compensation carbone a été absorbée dans les frais d'inscription au congrès, plutôt qu'ajoutée au coût de l'inscription. 

En 2023, la compensation de 10 $ par personne inscrite était proportionnelle à l'émission moyenne de carbone de 0,2 tonne par participant·e (Jacob, 2023) à un coût de 50 $ par tonne (gouvernement du Canada, 2022). L'empreinte totale des déplacements des 486 participant·es est estimée à près de 107 tonnes de CO2. Les compensations collectées dans le cadre de C2023 s'élèvent à environ 4 000 $. 

Le C2024 utilisera jusqu'à 4000 $ de compensation carbone pour rembourser aux délégués 50 % de leurs billets (jusqu'à un remboursement de 100 $ par direction) afin d'encourager l'utilisation du bus ou du train pour une partie ou la totalité de leur voyage.