2022
Le Comité exécutif de la SCÉ informe les membres qu’une candidature a été reçue pour le poste de Président de la SCÉ pour la période de 2022 à 2024 : Andrealisa Belzer a mis son nom de l’avant comme candidate à la Présidence du Conseil d’administration de la SCÉ pour la prochaine période commençant le 1er juillet 2022.
En accord avec les règlements de la SCÉ (section 5.02) et ses politiques (Politique opérationnelle no. 1, paragraphe 3b) concernant les élections des dirigeants, cette mise en candidature est sujette à une période de révision de quatre semaines (jusqu’au 11 Mai 2022) pour informer les membres de la SCÉ et inviter leurs réactions Ici
Andrealisa Belzer, énoncé des qualifications
Pourquoi je souhaite vous servir en tant que présidente de la SCÉ
Mon père a enseigné l’évaluation de programmes à l’université et à la table de notre salle à manger dès ma plus tendre enfance, dans les années 70. Ce domaine a donc façonné ma pensée au moment même où il commençait à être officialisé au sein du gouvernement fédéral canadien, et avant que la SCÉ ne devienne la toute première Organisation volontaire d’évaluateurs professionnels. Au collège, j’ai gagné l’expo-sciences avec un plan expérimental pré-test post-test de base sur l’exposition à un film antitabac ; une entrée controversée en sciences sociales ! Ce n’est toutefois que lorsque j’étais étudiante diplômée et que j’ai participé à un atelier d’introduction de deux jours que j’ai réalisé que l’évaluation pouvait devenir ma carrière à plein temps. J’ai immédiatement choisi un projet d’évaluation pour ma thèse et j’ai su sans l’ombre d’un doute que c’était ce que je voulais faire dans la vie ! Je n’oublierai jamais l’excitation de ce moment magique. Un quart de siècle plus tard, mon enthousiasme pour l’utilisation de la théorie et de la pratique de l’évaluation afin de renforcer la gouvernance, la gestion et la prise de décision s’est transformé en obsession. Par loyauté envers les aspirations fondamentales sur la façon dont l’évaluation devrait servir la société, et aussi par conviction que la société et l’évaluation ont un besoin urgent de transformation radicale, le plan stratégique, le cadre des compétences de base, la Revue, le congrès et la communauté de la Société canadienne d’évaluation sont devenus une partie indispensable de ma pratique quotidienne.
Le bénévolat au sein de la SCÉ m’a permis d’apprendre au contact des membres et Fellows de la SCÉ, des anciens présidents et d’un éventail d’autres mentors et pairs en évaluation qui sont devenus une deuxième famille. Dans ma section locale, j’ai occupé plusieurs postes au sein du conseil d’administration : service des adhésions, perfectionnement professionnel, partenariat et engagement, présidente, coprésidente du congrès et maintenant représentante de la section au conseil national. Je préside actuellement le comité national sur l’apprentissage professionnel et je participe au comité organisateur du congrès C2022. J’ai présidé les deux anciens groupes de travail nationaux qui ont évolué vers le comité permanent national pour la diversité, l’équité, l’inclusion (DEI) et la durabilité environnementale (DE), auquel je participe maintenant. La planification du congrès annuel est devenue pour moi un forum naturel pour soutenir l’opérationnalisation de la DEI et de la DE avec des initiatives telles que : rubrique d’écologisation du congrès élaborée pour C2019 et adaptée chaque année par la suite ; un programme incorporant la vérité et la réconciliation ; et une plénière sur la lutte contre le racisme par Amanuel Melles du Réseau pour l’avancement des communautés noires.
Dans le cadre de mon emploi rémunéré de conseiller fédéral en évaluation auprès de la région de l’Atlantique de Services aux Autochtones Canada, j’aligne régulièrement mon travail bénévole à la SCÉ sur mon mandat de développement de la capacité d’évaluation chez les fonctionnaires et dans les communautés et organisations autochtones. Ces partenariats incluent des organisations universitaires et sans but lucratif, ainsi que la collaboration entre les quatre sections de la SCÉ de l’Atlantique. Au sein de ces partenariats locaux et régionaux, je constate que les principes stratégiques nationaux de la SCÉ et l’engagement envers la vérité et la réconciliation sont les moteurs de l’évolution de la culture et des pratiques canadiennes d’évaluation dans tous les secteurs.
La synergie avec des réseaux d’évaluation plus vastes est importante pour la vision de la SCÉ, qui consiste à promouvoir l’excellence en évaluation au Canada et à l’étranger. Avec d’autres collègues de la SCÉ, j’ai participé bénévolement à des initiatives de l’Organisation internationale de coopération en évaluation (OICE), d’EvalPartenaires, du Blue Marble Evaluation Network, du Réseau francophone d’évaluation (RFE) et de certains groupes d’intérêt thématique de l’American Evaluation Association. J’ai mis en hyperlien dans mon CV quelques travaux récents issus de ces collaborations. Le fait d’être trilingue (anglais, français et allemand) a été un atout pour ma participation aux congrès des réseaux d’évaluation européens et africains.
Mon CV apporte des détails supplémentaires sur ma formation et mon expérience. Dans cette lettre d’introduction, je tiens à exprimer à quel point l’infrastructure et la communauté de la SCÉ occupent une place centrale dans mon travail rémunéré, mon travail bénévole et ma vie sociale. Ce serait un plaisir et un honneur de travailler avec le Conseil national, les sections, les membres titulaires, les membres et les organisations partenaires pour faire avancer notre mission, en tant que votre prochaine présidente.
